Des commissions citoyennes pour refléter la diversité de Bruxelles

Des commissions de concertation accessibles aussi aux Bruxellois qui ne parlent pas couramment le français ou le néerlandais

La Commission Règlement du Parlement bruxellois s’est prononcée aujourd’hui sur l’affectation concrète des commissions de concertation au sein desquelles les Bruxellois peuvent travailler avec les parlementaires sur des thématiques mises en avant par la population. Ces commissions citoyennes sont composées par tirage au sort organisé parmi les habitants de Bruxelles, elles compteront dès lors aussi des Bruxellois non-belges qui ne maîtrisent pas toujours le français ou le néerlandais. One.brussels se réjouit ainsi qu’un soutien linguistique soit offert aux participants qui en auraient besoin. Car ce n’est qu’en tenant compte de la diversité de la population bruxelloise que les commissions de concertation pourront être un outil représentatif pour combler le fossé entre citoyens et politique. 

« L’objectif est que les commissions de concertation reflètent la diversité de la population bruxelloise. Nous organiserons par ça un tirage au sort parmi les habitants de la capitale, également parmi les non-Belges qui n’ont pas le droit de vote au niveau régional.  Ils sont nombreux à ne pas maîtriser suffisamment le français ou le néerlandais pour participer à une discussion politique. C’est pourquoi nous avons plaidé pour un soutien linguistique et des traductions informelles pour tous les Bruxellois qui auraient autrement des difficultés à participer aux débats. Ces commissions citoyennes ont le potentiel pour devenir le forum politique le plus inclusif de Bruxelles, un endroit qui donne sa place à tous ceux qui vivent dans cette ville », estime Els Rochette (one.brussels).

45 Bruxellois seront tirés au sort pour y siéger et refléter la diversité de notre ville. Tous les habitants de Bruxelles âgés de plus de 16 ans sont susceptibles d’être sélectionnés. Y compris la partie de la population bruxelloise qui n’avait pas le droit de vote lors des élections régionales, comme les habitants non belges. Le programme électoral de one.brussels comprenait une proposition visant à expérimenter le tirage au sort pour stimuler la démocratie.

« Nous faisons aujourd’hui un pas important vers une vie politique bruxelloise qui représente tous les habitants de la ville. Notre région, notre ville cosmopolite, est l’une des plus diverses au monde. Malgré cela, plus de 30 % des résidents non belges de Bruxelles n’ont pas le droit de voter lors des élections régionales. Pour constituer cette commission de concertation, nous allons procéder à un tirage au sort parmi l’ensemble de la population bruxelloise âgée de plus de 16 ans, de sorte à obtenir un groupe véritablement représentatif », conclut Els Rochette (one.brussels).

Les commissions de concertation permettent de combler le fossé entre les responsables politiques et les habitants de notre ville. Si plus de 1000 Bruxellois demandent qu’un sujet soit inscrit à l’ordre du jour de la commission de concertation, ils obtiendront gain de cause. Les citoyens tirés au sort, 45 en tout, aborderont alors la question et en débattront avec 15 parlementaires bruxellois. La commission de concertation formulera ensuite des recommandations dont le Parlement ou le gouvernement régional devra tenir compte.