Fouad Ahidar : "De 0 à 100 euros de compensation pour les télétravailleurs dans l'administration bruxelloise".

Les questions parlementaires de Fouad Ahidar révèlent l'absence de politique claire malgré le télétravail obligatoire

Les questions écrites posées par Fouad Ahidar (one.brussels) aux administrations bruxelloises révèlent qu'il n'existe pas de politique de télétravail claire pour les institutions publiques bruxelloises. Surtout maintenant que le télétravail est redevenu obligatoire suite à la décision du comité de consertation, il est important que le gouvernement donne le bon exemple. Ce qui est particulièrement frappant, c'est qu'il y a de grandes différences dans l'indemnité de télétravail versée aux employé·e·s et qu'il y a aussi un certain nombre d'institutions qui n'ont pas du tout de politique de télétravail, malgré la lettre avec des lignes directrices que le gouvernement bruxellois a envoyée à ce sujet en avril 2021. 

La situation actuelle crée des différences entre les employé·e·s des différentes administrations à Bruxelles, tant aujourd'hui qu'à l'avenir. Un avenir où le télétravail restera la norme pour de nombreuses personnes. Pour assurer le bon déroulement de cette nouvelle situation de travail, one.brussels préconise une politique de télétravail sans ambiguïté au sein de l'administration bruxelloise. Avec des règles claires pour le travail à domicile et une allocation de télétravail pour tou·te·s les employé·e·s. Le député Fouad Ahidar demande au gouvernement bruxellois de fournir au plus vite un cadre légal qui réglemente le télétravail au sein des administrations bruxelloises, afin que tou·te·s les employé·e·s des différentes administrations soient traités de manière égale.

Fouad Ahidar (one.brussels) :

"En raison des mesures prises pour limiter le risque d'infection par le coronavirus, nous avons tous commencé à travailler à domicile en masse au cours de l'année dernière. Alors qu'il y avait auparavant une certaine résistance, le télétravail est devenu la norme pour de nombreuses personnes du jour au lendemain. Il est difficile de prédire ce que l'avenir nous réserve, mais le télétravail est aujourd'hui un fait établi pour de nombreuses personnes et il n'est pas inconcevable que certaines administrations (et certains employé·es) choisissent de continuer à travailler largement ou entièrement à domicile après la crise.

L'administration bruxelloise a également exprimé sa volonté de permettre à son personnel de faire du télétravail, même après la crise du corona. En avril de cette année, le gouvernement bruxellois a envoyé une circulaire à toutes les administrations et organisations publiques avec des instructions. Actuellement, les employés de l'administration bruxelloise peuvent choisir de travailler à domicile pendant deux jours ou plus par semaine. Néanmoins, une série de questions posées par le parlementaire bruxellois Fouad Ahidar (one.brussels) aux ministres et secrétaires d'État compétents du gouvernement bruxellois montre qu'il n'existe actuellement aucune ligne directrice précise appliquée au télétravail au sein de l'administration bruxelloise. 

Certaines administrations telles que parking.brussels, Bruxelles Prévention & Securité, Finance & Invest Brussels et la CIRB ont indiqué qu'aucune politique de télétravail n'a été incluse dans leur règlement d'emploi. Cela signifie que pour les employé·e·s de ces administrations, à l'exception de Finance & Invest Brussels, aucun remboursement de frais ni aucune indemnité de télétravail n'ont été prévus depuis le début de la pandémie. Dans les autres administrations, les indemnités de frais ou les indemnités de télétravail varient de zéro à 100 euros nets par mois.

Fouad Ahidar (one.brussels) :

"Pourquoi cette indemnité de télétravail est-elle si importante ? Les employé·e·s et les employeurs ont découvert les avantages du travail à domicile en raison de la crise sanitaire, mais outre les avantages, il existe également - en tout cas si vous vous orientez vers le travail à domicile structurel - des coûts supplémentaires associés au télétravail. Pour pouvoir travailler sans problème depuis son domicile, l'employé·e doit disposer de l'équipement nécessaire. Cela concerne aussi bien l'équipement de travail (ordinateur portable, éventuellement un écran supplémentaire, les logiciels nécessaires) que l'équipement de communication (téléphone, e-mail, Skype, etc.). Une connexion internet rapide ou un abonnement aux télécommunications est souvent également indispensable. En outre, l'employé consomme de l'électricité et de l'eau à son domicile, l'air conditionné ou le chauffage est allumé, et il y a des coûts supplémentaires pour, par exemple, l'imprimante personnelle ou des éléments plus petits comme le café ou le papier toilette. Pour de nombreuses personnes et familles, le travail à domicile pèse lourdement sur le budget familial."

 


 

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