Fouad Ahidar: "Nous devons sortir de l'impasse et trouver rapidement une solution pour les 2 000 chauffeurs de LVC".

Fouad Ahidar demande au Parlement bruxellois de voter au plus vite une réforme équilibrée et de trouver dès maintenant une solution provisoire pour les chauffeurs qui ne sont plus autorisés à travailler en raison de la décision de justice. 

Le groupe one.brussels a pris note de la récente décision de la Cour d'appel qui, à partir d'aujourd'hui, ne permet plus aux chauffeurs titulaires d'un permis LVC d'utiliser leur application pour aller chercher des clients. À partir de ce soir 18 heures, il n'est donc plus possible à Bruxelles d'utiliser des applications telles que Uber et Heetch pour réserver une course.  Cela signifie qu'environ 2 000 conducteurs et conductrices bruxellois ne pourront pas travailler à partir de ce soir. Sans qu'une solution leur soit proposée à court terme. Cette situation n'est pas acceptable et nous regrettons que l'on ait pu en arriver là.  
  
Depuis quelque temps, une adaptation de l'ordonnance qui rend justice à la fois aux chauffeurs LVC et au secteur des taxis, est nécessaire. Le texte juridique actuel date de 1995, avant le smartphone et les services Internet modernes. Le secteur des taxis lui-même demande également une amélioration de la réglementation qui offre des solutions. 

Fouad Ahidar :

"Je vous rappelle que lors de la précédente législature, il y avait sur la table un texte du ministre de l'époque, Pascal Smet.Une proposition qui a été approuvée en première lecture, mais qui a finalement été mise de côté.  Ce n'était pas un plan à prendre ou à laisser, mais c'était la base d'une décision opportune en consultation avec le secteur. Si nous avions pris des décisions à l'époque, nous ne serions pas dans cette situation aujourd'hui. Il n'y aurait alors pas 2 000 familles bruxelloises qui se demandent comment elles vont payer leurs factures. "

Le gouvernement actuel s'était engagé à présenter un texte final avant l'été dernier. Ce délai n'a pas été respecté. Un nouveau plan de taxi équilibré, qui résout les problèmes, doit encore être présenté. Il est temps de mettre un terme à ce dossier.Les solutions proposées par notre groupe, évitent la concurrence déloyale et offrent plus de protection aux chauffeurs de taxi. 
 

Fouad Ahidar :

"Nous ne devons pas nous laisser prendre en otage par un groupe. Pas par les chauffeurs de taxi, pas par les chauffeurs de LVC. Les deux groupes peuvent travailler dans cette ville. Nous devons travailler pour le bien commun. Nous sommes en politique pour trouver des solutions. Le secteur des taxis souffre depuis des années d'une concurrence déloyale.  Nous ne sommes pas ici pour défendre Uber, mais nous sommes ici pour les chauffeurs de LVC. Nous sommes ici pour les Bruxellois qui comptent sur le service, sur l'amélioration de la mobilité et sur une meilleure protection pour tous les travailleurs.  Avec une nouvelle réglementation des taxis, nous pouvons garantir que la concurrence est loyale et que tous les chauffeurs sont traités sur un pied d'égalité."


L'interdiction de l'utilisation des applications par les conducteurs VVB, qui entre en vigueur ce soir à 18 heures, nécessite une solution palliative. En ce qui concerne notre groupe, nous ne pouvons pas laisser les 2 000 Bruxellois concernés par cette interdiction rester inutilement chez eux. 

Fouad Ahidar :

"Le temps de la dilatoire est terminé, il faut agir maintenant ! Je demande à notre Parlement de voter sur une solution temporaire dès que possible. En fait, une ordonnance d'urgence devrait être votée aujourd'hui. Je m'adresse également vers les partis de la majorité pour cela. Nous devons veiller à ce que chacun puisse faire son travail dans les meilleures conditions possibles.Avec un respect mutuel. " 

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