Le Conseil de la Commission communautaire flamande (RVG) lance une participation citoyenne sur le thème "vieillir en ville".

Le Conseil de la Commission communautaire flamande (RVG) lance une participation citoyenne sur le thème "vieillir en ville".

Grâce à l'initiative d'Els Rochette (one.brussels-Vooruit), les conseillers de la Commission communautaire flamande partagent avec des seniors dans le Centre de services locaux De Kaai.

Aujourd'hui, une première a eu lieu pour le RVG. Les conseillers de la Commission communautaire flamande ont répondu présents à l'invitation de la Plate-forme bruxelloise des personnes âgées (BoP) et se sont rendus au Centre de services De Kaai pour donner le coup d'envoi de la première session du "RVG on tour". 

Les conseillers s'engagent régulièrement auprès des citoyens. 

Le projet a été lancé à l'initiative de la députée bruxelloise Els Rochette (one.brussels-Vooruit) et du président du RVG, Fouad Ahidar, dans le but d'amener de manière régulière les conseillers à échanger avec les citoyens directement dans leur quartier. Els Rochette veut ainsi faire du RVG un gouvernement ancré dans la société. 

Els Rochette : " Nous ne pouvons pas nous permettre de nous enfermer derrière les murs du Parlement. Bien que de nombreux conseillers soient déjà en contact avec les Bruxellois de leur propre chef, il est important que cela soit également ancré dans le fonctionnement du Conseil lui-même. Un gouvernement moderne doit être le plus possible tourné vers l'extérieur. C'est pourquoi j'ai pris l'initiative de créer le "RVG on Tour" pour explorer la ville et aller à la rencontre de ses habitants avec le Conseil.

Que signifie une "ville où il fait bon vivre" pour les personnes âgées bruxelloises ? 

Avec "vieillir en ville" comme thème de ce premier "RVG on Tour", l'événement de participation civique commence sur les chapeaux de roues. Après un déjeuner avec des bénévoles locaux et des visiteurs du centre de services De Kaai, les participants ont pris le temps de discuter avec les personnes âgées de la notion de "ville où il fait bon vivre" et des obstacles qui rendent la vie à Bruxelles difficile pour les personnes âgées.  

La conclusion de l'après-midi était claire. Tout le monde est d'accord pour dire que Bruxelles est une ville attrayante avec beaucoup de potentiel pour les seniors. Les activités de quartier, l'offre culturelle et l'atmosphère du centre de services semblent particulièrement leur plaire. Mais des améliorations sont toujours possibles.  

Els Rochette : "Au cours de ces conversations, des thèmes tels que les nombreux déchets dans les rues, le bruit de la circulation et la visibilité des problèmes liés à la drogue dans les rues sont souvent abordés. Il est fascinant d'engager cette conversation directement avec les seniors. Après tout, ce sont les mieux placés pour parler de leurs besoins et de leurs plaintes. Il devient ainsi très vite évident que les frustrations sont partagées". 

Les conseillers prêtent l'oreille aux organisations de seniors 

Il y a près d'un an, en guise de coup d'envoi du processus, plusieurs organisations de seniors, telles que BoP, le Conseil flamand pour les personnes âgées et les ambassadeurs arc-en-ciel, avaient déjà rendu visite au Conseil afin de présenter une première réflexion sur Bruxelles en tant que région amie de nos aînés. Aujourd'hui, les rôles se sont inversés et ce sont les conseillers qui se sont rendus en ville pour prêter une oreille attentive aux Bruxellois.  

Fouad Ahidar : "En tant que président du Conseil de la Commission communautaire flamande, je suis très heureux que nous puissions ajouter une nouvelle pièce à notre processus de participation citoyenne. Le RVG veut être accessible pour ses citoyens. Dans ce cas, quoi de mieux que de prendre l'initiative et d'aller là où le public se trouve pour en discuter directement avec les intéressés ? 

Le processus "RVG on Tour" fait partie d'un processus de participation plus large visant à impliquer davantage les citoyens dans la politique et se compose de trois parties. Outre le "RVG on Tour", le "droit de dialogue" a également été créé, permettant aux citoyens de poser plus facilement des questions au Bureau ou au Conseil de la Commission communautaire flamande. Enfin, le Conseil étudie actuellement les possibilités d'organiser à l'avenir des comités de citoyens.