Le coordinateur de la sécurité à Bruxelles ne reçoit aucune information sur les personnes radicalisées

Le coordinateur de la sécurité à Bruxelles ne reçoit aucune information sur les personnes radicalisées

La députée bruxelloise Hilde Sabbe (one.brussels) signale au Premier ministre les dangers d'éventuels extrémistes de droite dans la police bruxelloise.

"Le soupçon que des extrémistes se trouvent dans les services de sécurité est particulièrement effrayant car il met en danger non seulement leur crédibilité et leur intégrité, mais aussi leur mission essentielle. Protéger les citoyen.ne.s". 
 

Raison
Une chasse à l'homme est actuellement en cours pour retrouver le soldat aux sympathies prononcées pour l'extrême droite qui, comme cela a été annoncé récemment, figure sur la liste OCAM des renseignements militaires. En outre, jusqu'à récemment, Jürgen Conings travaillait pour le ministère de la défense, avait accès à un arsenal d'armes et figurait sur la liste des suspects de terrorisme.

On ne peut que deviner la présence dans les forces de police de personnes ayant des sympathies pour l'extrême droite. Bien qu'il y ait des indications que le problème est également présent là-bas. Il suffit de penser au scandale qui a entouré le groupe facebook réunissant de nombreux officiers de police et appelé Thin Blue Line, dans lequel les déclarations racistes et les sympathies d'extrême droite étaient la norme.

Selon le Premier ministre Vervoort, les informations cruciales, concernant des policiers radicalisés en Belgique, ne sont pas transmises au département de la prévention et de la sécurité dont il est responsable. Les informations sur les extrémistes ne sont transmises qu'au sein des différents zones de police.

Hilde Sabbe (one.brussels) y voit un signal d'alarme lorsqu'il s'agit de coordonner la sécurité des Bruxellois.es.

"Le service de sécurité compétent, Prévention et Sécurité, doit être en mesure de voir l'infiltration de l'extrême droite ou d'autres extrémistes par la police. Il est inacceptable que ces informations ne circulent que dans les zones de police. Le rôle de la Prévention et de la Sécurité à Bruxelles consiste principalement à surveiller et à contrôler les extrémistes sur notre territoire. Comment ce service peut-il remplir correctement sa fonction s'il ne reçoit aucune information ? Bruxelles est, pour ainsi dire, le dernier endroit à être informé qu'il y a un danger au coin de la rue. Incroyable ! "

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