'Mieux protéger les étudiants bruxellois contre les violences sexuelles'

Cinq nouvelles hotlines EVA (Emergency Victim Assistance) à Bruxelles à partir de 2023

Dès 2023, cinq nouvelles hotlines EVA (Emergency Victim Assistance) verront le jour à Bruxelles, dont une sera située au commissariat de Boondael. C'est ce qu'a répondu aujourd'hui la secrétaire d'État à l'Égalité des chances Nawal Ben Hamou à une question de la députée bruxelloise Hilde Sabbe (one.brussels) sur la manière dont la Région veut protéger les étudiants contre les violences sexuelles.

La question de Hilde Sabbe (one.brussels) est née en réponse aux chiffres récemment publiés du Centre de soins après violences sexuelles, de l'hôpital Saint-Pierre. Les chiffres montrent que chaque mois environ 40 à 50 victimes, pour la plupart des étudiants, se présentent au centre.

Un chiffre élevé qui démontre que le besoin d'aide aux victimes est important. Le fait que de plus en plus de personnes se rendent au centre de soins après une violence sexuelle est bien sûr une évolution positive. Cependant, étant donné qu'il s'agit principalement d'étudiants, la question se pose de savoir s'il ne faut plus travailler sur place.

« Le Care Center est situé à 1000 Bruxelles, tandis que les grands campus sont situés à Etterbeek, Ixelles et Jette. Assez loin et ce qui représente un frein supplémentaire », selon Hilde Sabbe (one.brussels)

C'est pourquoi Sabbe a interrogé aujourd'hui la secrétaire d'État Ben Hamou sur les actions que la Région va entreprendre pour protéger et mieux orienter les élèves de manière plus ciblée. La ministre a ensuite annoncé qu'en 2023 cinq nouvelles hotlines EVA (Emergency Victim Assistance) seront ajoutées à Bruxelles. L'une d’entre elles sera située au commissariat de police de Boondael, entre les campus de l'ULB et de la VUB.

« Cela fait plaisir d'entendre que la secrétaire d'État prend le taureau par les cornes et travaille vraiment sur des améliorations pour le terrain, situé dans l’environnement direct des étudiants. C'est là que l’on peut faire la différence », déclare Hilde Sabbe (one.brussels)

En outre, la secrétaire d'État Ben Hamou a indiqué que la stratégie régionale met un accent particulier sur l'atteinte des étudiants et des jeunes. Dans la mise en œuvre du plan bruxellois de lutte contre la violence à l'égard des femmes[2], il existe une coopération avec les organisations de jeunesse pour coordonner la communication. De plus, tous les entrepreneurs bruxellois de la restauration recevront dans le mois à venir un dossier d'information, avec des autocollants contenant des informations sur ce qu'il faut faire en cas de violence sexuelle, à accrocher dans leur café, bar ou discothèque.

[2] https://equal.brussels/wp-content/uploads/2020/06/Brussels_Plan_Geweld_DEF.pdf